Je ne peux l'expliquer qu'avec les données dont je dispose et qui correspondent aux notes des services de la préfecture de police. Selon ces dernières, l'appel auquel vous faites référence a été passé à 4 heures 39. Cette conversation a duré quatre minutes. Un second appel à 4 heures 40 signale la chute d'une femme de son balcon. Cet appel n'est pas reçu par les policiers sur place. Sinon, ils auraient immédiatement réagi. Cet appel a été adressé au centre de commandement, la plateforme d'appel qui reçoit les appels de nuit de toute l'agglomération parisienne. Les personnes qui ont reçu ces appels ont essayé de vérifier s'il s'agissait du même lieu. Un autre numéro d'immeuble a été donné lors du premier appel.
Cette affaire est dramatique, cette mort est insoutenable. Je partage votre volonté de faire en sorte que ce type de situation se reproduise le moins possible. Pour autant, la faute n'en revient pas aux policiers qui sont intervenus.