Nous éprouvons un grand respect à l'encontre des forces de police. L'erreur est humaine. Nous cherchons les éventuels dysfonctionnements dans la gestion de cette affaire. Le citoyen peut légitimement s'interroger sur la présence de neuf policiers sur place et leur inaction alors qu'une femme est massacrée. Les témoins ont indiqué entendre les hurlements de Mme Sarah Halimi depuis leur appartement malgré la présence de double vitrage.
Vous nous expliquez que cette intervention s'est déroulée normalement. La police était sur place très rapidement. Pourtant, Mme Sarah Halimi a subi des actes de barbarie pendant vingt minutes avant d'être défenestrée. Je peux imaginer qu'un citoyen se questionne sur la survenue de ces événements.
Le policier avait les clés et a demandé un pied de biche. Pourtant, il n'ouvrira pas la porte. M. Kobili Traoré n'était pas armé.