Je pense qu'ils étaient dans un contexte de menace terroriste permanente. Il existait beaucoup de craintes. J'ai été amené à quitter mon poste en 48 heures, sans prendre aucun document avec moi, en raison de ce contexte de menaces terroristes fondées. Je n'ai plus suivi la procédure après le 17 avril. J'avais pris contact avec les représentants officiels de la communauté juive pour leur exprimer ma compassion et ma proximité. Puis, vous m'avez régulièrement évoqué ce dossier dont je ne mésestime pas le caractère dramatique et sans doute antisémite de la part de l'agresseur. Les policiers ont-ils pensé être confrontés à un terroriste ? Ils ont pu avoir cette crainte. Du moins ont-ils pu penser que M. Kobili Traoré était armé et qu'il pouvait tirer au travers de la porte.