Je vous remercie de rappeler ces éléments de procédure dont je n'ai pas connaissance. Dans une certaine mesure, ces données confirment la bonne fois des policiers dans cette affaire. Les instructions actuellement utilisées pour ce type de situation se réfèrent à des circulaires de 1997. Quand la situation est figée, quand il n'existe pas de menace immédiate sur les personnes séquestrées, alors rien ne justifie une intervention à chaud. Les principes de proportionnalité et de nécessité doivent s'appliquer. Si les policiers avaient su que Mme Sarah Halimi était menacée, il y aurait eu nécessité, ce qui aurait justifié une intervention de leur part.