Je ne sais pas comment répondre à la demande de Mme la députée sur les améliorations à apporter à la doctrine actuelle concernant la prise d'otage. Cette question relève des autorités désormais en charge. On ne peut entrer dans un niveau de précision excessif, car chaque situation de fait est différente. Nous ne pouvons nous en tenir qu'à des principes généraux. Ceux-ci sont clairs : il faut prendre connaissance des lieux ; disposer des moyens suffisants pour intervenir ; s'assurer de la capacité de mobiliser des moyens spécialisés si nécessaire ; essayer de mettre un terme à l'acte de violence ou au différend. La plupart des situations se règlent ainsi. En l'absence d'urgence, de danger actuel ou immédiat, ou de menace sur la vie de tiers impliqués, rien ne justifie une intervention, si les conditions de sa préparation n'ont pas été faites correctement.