J'exclus qu'il y ait pu avoir une quelconque volonté de tromper la commission ou l'enquête judiciaire. Le vigik est accroché avec des clés. Le brigadier-chef n'a pas réalisé qu'il disposait d'une clé puisqu'il a demandé des moyens d'intervention. Il n'a pas dit qu'il le faisait pour renforcer une protection. Ils ont considéré qu'il n'y avait pas de danger. Entre-temps, malheureusement, M. Kobili Traoré est entré dans l'appartement de Mme Sarah Halimi, l'a agressée et l'a tuée. Je pense qu'ils sont eux-mêmes meurtris par cet enchaînement du processus criminel de M. Traoré. Et même s'ils avaient eu conscience qu'il s'agissait de clefs, était-ce ce qu'il fallait faire sans menace sur la famille à ce moment ? Ils ont pu penser que cela n'était pas souhaitable. J'ai compris qu'ils n'avaient pas compris ou oublié peut-être qu'ils avaient un trousseau avec des clefs qui leur avait été envoyé par la famille.