Tous les experts se sont accordés devant notre commission pour signaler, a minima, une altération du discernement et une pathologie psychiatrique. Une cour d'assises aurait pu approfondir certains aspects contrairement au travail de notre commission dont la finalité se limite à un avis. Vous écrivez dans votre rapport : « La conscience du danger, le trouble psychotique induit est selon nous absent, ce qui n'est pas sans conséquence sur l'évaluation de la responsabilité pénale. » Ces propos consistent à dire que M. Kobili Traoré ne savait pas que la consommation de cannabis le mettrait dans cet état.