Je suis très sensible à votre appréciation, d'autant plus que condamné au mutisme, j'ai été traîné dans la boue. Dans notre rapport, en page 25, au chapitre intitulé « Discussion », nous adoptons une approche probabiliste. Une bouffée délirante ne peut pas excéder quatre semaines. Il ne s'agit donc plus d'une bouffée délirante. Il pourrait s'agir d'un trouble bipolaire, qu'à notre avis il ne présente pas, bien qu'il s'agisse du trouble le plus chargé génétiquement en psychiatrie. Dans le cas de jumeaux monozygotes, si l'un a un trouble bipolaire, le second a 70 % de chance d'en être atteint.