Ce n'est pas ce que je dis, mais je le pense fortement. Il ne s'agit plus d'une bouffée délirante. Mme la députée, vous faites allusion à l'expertise des Drs Roland Coutanceau, Jean-Charles Pascal et Julien-Daniel Guelfi, qui intervient dix-sept ou dix-huit mois après les faits. Ils écrivent au terme des pages 12 et 13 de leur rapport : « Sa dangerosité psychiatrique persiste. Il relève toujours d'une hospitalisation en milieu spécialisé. » S'il n'est pas atteint d'une maladie chronique, ces observations n'ont aucun sens. Je ne peux pas vous répondre sans connaître son traitement ou examiner son évolution.