Ce qui motive les diligences des juges d'instruction, c'est l'acte utile, notion très précise et très vague à la fois. Dans la mesure où M. Traoré n'a pas été entendu en garde à vue, l'urgent pour nous était de l'entendre. Nous ne pouvions que l'entendre dans l'enceinte hospitalière en procédant à sa mise en examen. Il a fallu attendre. À partir de là, les actes n'étaient pas encore utiles. Ensuite, tout ce qui était utile a été fait, à mon sens.