En 2017, le caractère extrêmement sensible et complexe de ce dossier a été identifié dès le départ, puisque la cosaisine a été décidée par le premier vice-président. S'il n'avait pas été sensible et complexe, je pense que tel n'aurait pas été le cas. Ce dossier est de nature criminelle, les faits sont terribles. Mme Attal a eu une mort atroce, j'en conviens comme tout le monde. Après, les règles du code de procédure pénale doivent prendre le pas sur l'émotion, qui n'a pas sa place lors d'une instruction.