. Je ne l'ai jamais su. Cela aurait-il changé les événements ? Peut-être pas, mais j'étais sur place avec un sentiment de colère froide. J'ai l'impression désagréable que tout ne s'est pas déroulé comme cela aurait dû se passer. Je précise que je vous fais part de ce dont je me souviens pour vous délivrer un témoignage intact et authentique, mais il se peut que je commette des imprécisions. Sur place, je demande pour quelle raison personne n'est intervenu. La brigade anticriminalité (BAC), qui était primo intervenante, me répond qu'elle n'avait pas de matériel, pas de colonne d'intervention si je me souviens bien de ses mots, pour entrer dans l'appartement de Mme Sarah Halimi.