La famille Diarra n'a pas été séquestrée. La police pensait qu'il y avait eu une séquestration, alors que Kobili Traoré rassure la famille, mais elle s'est réfugiée, car elle sentait qu'il n'était pas dans un état normal. Ils lui ont ouvert la porte. Ils le connaissaient. Ils sont du même village. La maman de Traoré s'appelle Diarra, nom très courant chez les gens d'origine malienne. Ils lui ouvrent à quatre heures du matin. Il est passé la veille : il a amené les enfants. Il les rassure. Avec eux, il est calme, mais il récite les sourates du coran. Il se change. Il fait ses ablutions. Il fait sa prière. Il se lave. Il va traverser le côté très compliqué du balcon. Quatre commissaires ici présents se sont rendus sur place : la porte a été forcée. La porte n'était pas ouverte. Une femme de soixante-cinq ans qui a peur constamment ne dort pas en pleine nuit la fenêtre ouverte, en accès libre. Il sait où il va.