Il a été entendu. La téléphonie nous semble un élément fondamental dans un meurtre, et pourtant les téléphones d'Abdelkader Rabhi et Kobili Traoré n'ont pas été examinés. Ce dernier fréquente une mosquée salafiste, et l'investigation ne s'y est jamais rendue pour savoir qui il fréquentait. A-t-il vu un imam ? A-t-il été radicalisé ? Pourquoi l'ami chez lequel il a dormi n'est-il pas mis en garde à vue ? On peut s'interroger sur des dysfonctionnements. Nous auditionnerons les policiers de la police judiciaire qui ont pris les dépositions. On n'a jamais cherché à connaître ces téléphones, à les investiguer, ni même à demander les fadettes des appels.