On leur a dit qu'elle n'était pas armée. Cela a été rappelé à plusieurs reprises : après le Bataclan, nous avions auditionné l'excellent ministre de l'intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve, auquel j'avais demandé s'il ne fallait pas changer la doctrine d'intervention, qu'il a changée, pour que les policiers aillent au contact, en s'inspirant des méthodes notamment israéliennes et d'autres pays. Nous interrogerons le ministre de l'intérieur pour savoir s'il ne faudrait pas, dans des cas précis, la volonté d'aller au contact, y compris au péril de leur vie, à l'image du policier du Bataclan qui est intervenu à l'encontre des directives qu'il avait reçues, mais qui a, sans doute, sauvé des dizaines, voire des centaines, de vies.
Dans le cas qui nous intéresse, le criminel n'était pas armé. Étiez-vous informée sur les vêtements qu'il avait laissés ?