Je peux uniquement m'exprimer du point de vue du ministère de l'intérieur. Je ne peux vous répondre qu'à propos de ce qui a été retenu, à l'époque, « dans le feu de l'action », mais pas sur ce qu'a déterminé ensuite la justice dans le cadre de la procédure judiciaire. Vous parliez du Bataclan, c'est une tragédie, il y a la tragédie de Mme Halimi, mais ce sont deux situations différentes. D'une part, une tuerie de masse est en cours et, d'autre part, il y a un appel concernant une séquestration supposée au moment où arrivent les policiers. Par ailleurs, l'appartement de Mme Halimi n'est pas sur le même palier que celui de la famille Diarra. Les protocoles là-dessus sont très clairs au ministère. Les policiers qui sont sur place ont de longues années d'expérience et consacrent leur vie à leur métier. Ils croient à la France, ils croient à notre sécurité, et ils affrontent en permanence des dangers extraordinaires.