Nous savons que Traoré n'est pas arrivé sur les lieux avec ces vêtements.
Nous comprenons que dans des circonstances aussi dramatiques, chacun a fait de son mieux. Cependant, la commission s'interroge quant à une éventuelle préméditation du crime, rendue possible par le dépôt préalable de ses affaires par Traoré chez les Diarra. La question est importante.
Les psychiatres ont formellement confirmé les bouffées délirantes dont Traoré a été victime. Toutefois, le Dr Zagury, éminent psychiatre, a affirmé que l'état de Traoré n'excluait pas sa comparution devant une cour d'assises de la République.
J'ai la conviction, partagée par plusieurs commissaires, que ce crime était prémédité.
Traoré a déclaré à la juge que la fenêtre de Mme Halimi était ouverte. Or lorsque nous nous sommes rendus sur place, nous avons constaté que la porte-fenêtre avait été forcée. L'aviez-vous également constaté ?