J'étais présente lorsque vous avez auditionné le policier qui vous a indiqué ne pas se souvenir que des clés lui aient été envoyées. Quoi qu'il en soit, c'est un vigik qui a été rendu à la famille Diarra et non pas des clés. En outre, de nombreuses pièces indiquent l'utilisation d'un door-raider.
Par ailleurs, plusieurs pièces de la procédure montrent que des investigations ont été menées sur la téléphonie, que les opérateurs ont été interrogés et qu'aucun téléphone n'a été retrouvé au nom de M. Traoré.
Je me permets cette intervention parce que je pense qu'il est de notre devoir d'être prudents lorsque nous posons les questions et que nous ne pouvons pas poser des affirmations lorsque les questions demeurent.
Commandant, pourriez-vous nous préciser le cadre dans lequel vous êtes intervenu ?
À quel moment la juge d'instruction vous a-t-elle réquisitionné pour l'enquête de voisinage ?
Dans quel délai avez-vous pu procéder aux auditions ?
Selon quelles modalités les personnes sont-elles convoquées à ces auditions ?
Quelle est la procédure applicable lorsqu'elles ne répondent pas à cette convocation ?