L'ensemble des investigations que nous avons menées a montré que Traoré avait un comportement qui n'était plus normal au cours des jours qui ont précédé les faits. Ce comportement n'allait pas dans le sens d'actes réfléchis permettant de déduire une éventuelle préméditation. Il ne nous appartenait pas de traduire cette anormalité en termes psychologiques et psychiatriques.