Nous avons auditionné Matthias Fekl, ministre de l'intérieur au moment des faits, la semaine dernière. Nous vous écoutons aujourd'hui pour déterminer quelles améliorations sont nécessaires pour éviter que de tels faits se reproduisent. S'il ressort des auditions précédentes que l'intervention des services de police s'est effectuée rapidement, dans des conditions difficiles, la méconnaissance des lieux et l'enchaînement des faits les ont empêchés d'agir à temps chez la victime. S'agissant des règles applicables en cas de séquestration, l'affaire Sarah Halimi met en question la doctrine d'intervention immédiate, qui pourrait être catastrophique dans certaines situations. Ne faudrait-il pas préciser la notion de « nécessité d'intervenir » ?