Vous touchez le fond de la question. Pour schématiser, les six policiers qui sont arrivés sur place nous ont dit qu'ils étaient concentrés sur l'idée d'une séquestration. Ils pensaient que tout était sous contrôle d'autant qu'on leur a dit que l'individu n'était pas armé. Mais la famille et les personnes qui se sont penchées sur la question considèrent, quant à elles, qu'il était impossible pour les trois policiers se trouvant en bas de ne pas entendre une femme hurler pendant près de douze minutes – cela se passait au même endroit, bien qu'il y ait deux adresses. Je précise que cinq d'entre nous se sont rendus sur les lieux. Le fait est que la police n'est pas intervenue pour régler cette affaire, directement liée à la première, alors qu'une femme était en train de se faire massacrer.