J'aimerais reparler du caractère antisémite du crime. Il a déclaré : « J'ai tué le Sheitan du quartier ». Nous ne sommes pas des experts. Ce qui nous importe, c'est sa connaissance des faits au moment des faits. Une bouffée délirante peut-elle faire en sorte que l'on perde tout discernement et simultanément, nous pousser à commettre un meurtre antisémite ? Certains ont répondu que oui. La justice a reconnu – tardivement – le caractère antisémite du crime. À votre avis, est-il possible de commettre un meurtre à caractère antisémite sous le coup d'une altération totale du discernement ?