Nous étions encore le mardi soir. En fin de journée, j'ai apporté une précision au procureur et au préfet, ainsi qu'au premier ministre, M. Bernard Cazeneuve, le lendemain, en ajoutant : « les filles et le frère me disent que l'assassin est musulman, le commissaire leur aurait dit que l'assassin lisait le Coran et qu'il était sorti de prison, et que ça serait selon lui un acte antisémite. » Ces propos venaient de la famille de la victime. Je n'ai pas accès à l'enquête et je m'interdis en général de commenter les réseaux sociaux, car je cherche à obtenir les informations les plus vraies en raison de ma responsabilité.