L'antisémitisme, dans cette triste affaire, est reconnu par la justice au bout de huit mois. Le Président de la République, fait très rare, intervient très tôt, dans le courant de l'été, pour dire que le crime semble être antisémite. La justice reconnaît le caractère antisémite quelques semaines avant d'annoncer que le procès n'aura finalement pas lieu. Selon vous, la reconnaissance du caractère antisémite du crime apparaît-elle comme un lot de consolation du fait de l'absence de procès ? Pourquoi, à votre avis, la reconnaissance du caractère antisémite d'un bon nombre de crimes par la justice en France est-elle toujours aussi difficile ?