J'aurais préféré que ces questions ne se posent pas. Lorsque nous avons la conviction que le crime est antisémite, il est important que cette qualification soit reconnue. La communauté juive en France vit une période très douloureuse, peut-être la plus douloureuse depuis la Shoah. Tout ce qui donne à penser qu'une vérité est maquillée entraîne davantage d'anxiété et de malaise. J'aurais préféré qu'il n'y ait pas de crime antisémite. Toutefois, quand des actes antisémites sont commis, ou des actes racistes plus généralement, ma responsabilité est de les dénoncer, comme les Juifs l'ont toujours fait dans notre histoire. Il est donc fondamental pour nous que la qualification soit réelle et rapide, pour ne pas donner lieu à des interrogations sur notre justice.
Pouvez-vous reformuler votre deuxième question ?