Et peut-être de certaines erreurs. Je comprends votre position. Nous sommes en audition publique. 80 parlementaires ont cosigné notre demande. Nous nous posons des questions. Le fait que la juge n'ait jamais été sur place est une immense interrogation. Des photos de Sarah Halimi ont été transmises à la juge par le frère de la victime, M. Attal. Les seules photos dans le dossier, vous les avez vues, sont terribles. Son visage est défiguré, elle est torturée au-delà de l'imaginable. La juge prend les photos et les donne à sa greffière, sans même les regarder. Excusez mon style sans doute passionné. J'essaie de prendre sur moi, mais cette affaire est terrifiante. Un témoin nous cite, « c'était comme le bruit de la viande qui se fait cogner. C'était de la torture. Elle n'avait plus la force de continuer ses cris » qui, explique-t-il, deviennent comme des cris de chat. Sur les photos, on ne la reconnaît pas. Certains ont pensé qu'il s'agissait d'une femme asiatique. Elle n'a plus de nez. Mme Johanna Brousse explique qu'elle n'arrive même pas à regarder le corps. Pourquoi ne pas avoir retenu l'acte de torture et de barbarie ?