Quand j'ai eu la responsabilité et la chance de présider la commission des lois, je prenais garde de ne parler que des sujets sur lesquels j'étais doté d'une expertise que j'estimais suffisamment assurée. J'aborde votre sujet avec prudence, parce que vous êtes à la frontière du territoire du mal et de la folie. Il m'est très difficile de me prononcer sur ces questions. Je ne suis pas pénaliste. Je suis universitaire en droit public. Je ne maîtrise pas ces éléments. Je me suis gardé d'entrer dans le champ législatif. Je n'ai jamais rapporté de lois pénales à l'Assemblée nationale. Quand j'ai été ministre, j'ai veillé à m'entourer de conseils éclairés. Toute parole de ma part serait inconséquente au regard de ce que je ne considère pas comme relevant de mon expertise.