C'est une question que nous nous sommes posée. J'étais alors parlementaire. Le groupe auquel j'appartenais avait saisi le conseil constitutionnel sur cette loi. Le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, avait souhaité sortir cette décision du bureau du juge pour aller vers une collégialité. C'était un progrès. Depuis, j'ai été très sensible à la tribune du Grand rabbin de France dans Le Figaro. Le 25 décembre 2019, j'avais été très surpris qu'il s'adresse dans cette tribune à la ministre pour lui demander de désavouer la justice. Il m'a expliqué que sa démarche était celle que vous indiquiez : ne pourrions-nous pas franchir un pas supplémentaire pour permettre une meilleure compréhension de la décision ? Ces efforts sont louables.