. Nous ne sommes pas là pour vous mettre en cause. Le problème est que le service qui recevait des appels téléphoniques savait qu'il y avait deux événements concomitants. Le premier appel concernait une séquestration et le second mentionnait quelqu'un qui se faisait frapper et tuer. La situation était tellement grave que l'agent de permanence a pris la responsabilité d'appeler la procureure, qui, informée des faits, a décidé de se déplacer avant la mort de Mme Halimi. Cependant, les personnes qui appelaient dans ce cadre vivaient 26 rue du Moulin Joly. L'agent au téléphone n'a pas compris qu'il s'agissait quasiment de la même adresse. Le drame demeure que si on était entré dans la cour pour voir, on aurait vu.