Je reviens d'abord sur la notion de dysfonctionnement. Votre commission a été créée à la suite de l'émotion considérable suscitée par l'arrêt rendu par la chambre criminelle de la Cour de cassation le 14 avril 2021. Y aurait-il aujourd'hui une commission chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice si M. Traoré, au lieu d'être déclaré irresponsable pénalement, avait été renvoyé devant une cour d'assises ? Je ne le pense pas. Pourtant, cela aurait pu être sur la base du même dossier. J'ai l'impression que vous inversez les perspectives.