Nous étions voisins de Mme Halimi depuis une trentaine d'années. Nous étions assez proches. Nous allions souvent dans son appartement, ne serait-ce que le vendredi pour lui allumer les lumières pendant le Shabbat. Elle avait une profonde relation avec mon père. C'était une femme extraordinaire, discrète et d'une très grande gentillesse. Mme Halimi regardait ses pieds quand elle marchait, elle n'embêtait personne. Ses enfants étaient inquiets, mais elle leur disait de ne pas se sentir préoccupés, car elle faisait partie du quartier.