Intervention de Meyer Habib

Réunion du jeudi 16 décembre 2021 à 9h30
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Dans l'un des procès-verbaux, il est indiqué : en cas de nécessité, vous tentez de casser la porte. Il est confirmé qu'il n'y a pas d'armes. Tous les policiers nous en ont informés : les primo-intervenants savaient que Kobili Traoré n'était pas armé. Plusieurs policiers étaient derrière la porte – trois, et même six à un moment donné –, ils avaient les clés de l'appartement et savaient que. Kobili Traoré n'était pas armé, ils avaient l'autorisation d'entrer de la salle de commandement, et, pourtant, ils ne sont pas entrés dans le domicile de la famille Diarra. Nous savons par ailleurs qu'ils ont demandé à être lourdement armés, alors que l'agresseur ne l'était pas lui-même. Cette demande est contradictoire par rapport à la situation. Pourquoi les policiers n'ont-ils pas ouvert la porte alors qu'ils en avaient l'autorisation ? Qui plus est, ils disposaient des clés. Aviez-vous des informations concernant les clés ? Il est précisé dans le dossier que les policiers avaient un vigik de l'immeuble en leur possession, alors qu'il s'agit d'un trousseau de clefs.

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