Vous avez connaissance d'une séquestration qui n'a pas existé. La famille Diarra s'est réfugiée de son propre gré, dans une partie de son appartement, sans avoir été menacée. De plus, les membres de cette famille connaissaient l'individu qui était chez eux. Une policière, dont je tairai le nom, a témoigné hier. Ses parents étaient les voisins de Mme Sarah Halimi, qu'ils connaissaient. Cette policière a indiqué avoir peur de Traoré et a ajouté que Mme Sarah Halimi lui avait confié, quarante-huit heures avant sa mort, avoir peur de lui. La famille Diarra est du même village que la famille Traoré. Ils ne sont pas véritablement séquestrés. L'unique événement grave concerne Mme Sarah Halimi qui, pendant douze à quatorze minutes, appelle à l'aide et hurle. Quand une femme hurle, il s'agit d'appels au secours. Ne pensez-vous pas que votre ignorance de ces événements, à l'état-major de la police, constitue un grave dysfonctionnement ?