Mais j'essaie d'être honnête. Je suis comme je suis. Personne n'est parfait !
J'ai eu la chance d'être réélu, à contre-courant, et d'avoir participé à neuf commissions d'enquête depuis que je siège dans cette assemblée, dont les plus tragiques, sur le Bataclan et sur l'Hyper Cacher. Je sais comment tout cela fonctionne, et je suis triste, car jamais une commission d'enquête n'a procédé à aussi peu d'auditions que la nôtre. Il est vrai que nous n'avons commencé que mi-septembre, puis qu'il y a eu les vacances. Dans un premier temps, je n'ai eu aucun mal à faire procéder aux auditions : j'ai fait une première liste, la rapporteure a tout validé. Ensuite, on n'y est plus arrivés. Pourquoi ? Je ne le sais pas. J'ai demandé que l'on entende la juge cosaisie ; cela me paraissait indispensable. Je voulais surtout réentendre les témoins, mais la police ne nous aide pas, car elle ne veut pas que nous les entendions. D'où cela vient-il ? J'ai posé la question à la policière : elle m'a dit que cela ne venait pas du commissariat, mais de plus haut.