Depuis la fusion, l'inspection se consacre à peu près à équivalence entre les trois secteurs. Certaines années, nous travaillons 40 % du temps sur le judiciaire et 28 % sur le pénitentiaire, mais en général nous consacrons entre 28 % et 35 % à chacun des trois blocs structurants de l'inspection.
Au regard de la situation passée, dans laquelle l'inspection générale des services judiciaires se consacrait à 100 % aux services judiciaires ; l'inspection des services pénitentiaires à 100 % aux missions pénitentiaires et l'inspection de la PJJ à 100 % à la PJJ ; la diversité est beaucoup plus grande aujourd'hui. L'intérêt fondamental de la fusion tient à la mixité des personnels. La faculté de composer des équipes polyvalentes issues d'horizons professionnels différents, y compris de membres de l'inspection qui ne sont pas issus du ministère de la justice, est extrêmement positive. Cela permet d'avoir un regard croisé, sauf pour les contrôles de fonctionnement des juridictions et les enquêtes disciplinaires des magistrats qui doivent être menés par un magistrat.