En réalité, j'avais la perception que seul un profil pénaliste permettrait de répondre aux difficultés que traversait la juridiction. Jusqu'alors, le procureur s'occupait plutôt du pénal, le président du civil. C'était la culture de l'époque. J'ai eu le sentiment, en 2005, qu'à l'évidence il fallait probablement un magistrat pénaliste pour écarter le soupçon de corruption qui avait traversé les couloirs de cette juridiction. Je me suis dit que, peut-être, c'était le bon moment de candidater, en se présentant au CSM, pour les fonctions de président du tribunal de Nice.