Monsieur le délégué interministériel, je vous félicite pour votre nomination. Vous êtes un grand serviteur de l'État, bien enraciné et sachant travailler avec les collectivités territoriales, puisque vous êtes maire vous-même. Nous pouvons unanimement nous réjouir que le Gouvernement vous ait choisi.
Cette candidature a été marquée par l'unité entre la ville de Paris, la région Île-de-France, l'État, le monde sportif et le monde économique. Nous avons besoin de préserver cette unité, qui a été une force pour gagner, et qui sera une force pour travailler sur l'héritage.
Les JO seront l'occasion de braquer les projecteurs internationaux sur Paris, sur la région capitale et sur la France, de démontrer notre savoir-faire et de mettre en avant nos entreprises et nos territoires.
Nous avons souvent parlé ici de l'héritage immatériel des Jeux : sport et santé, inclusion des personnes à mobilité réduite et de ceux qui n'accèdent pas au sport pour diverses raisons. Vous venez aussi d'évoquer l'héritage matériel, dont l'un des éléments sera la politique des transports. Un projet est né avant cette candidature : le Grand Paris express. Il doit pouvoir bénéficier de l'organisation des Jeux, et ainsi être utile aux déplacements de millions de Franciliennes et de Franciliens. Il y a une inquiétude à son propos, comment allez-vous traiter la question cruciale de sa bonne livraison ? Comment travaillerez-vous avec les différents ministères concernés ? Le projet qui nous est soumis ne le mentionne pas.