Je suis partisan du maintien du secret de l'instruction. Il protège la sécurité des personnes ainsi que les preuves et les témoignages. Ce secret existe et je mettrai tout en œuvre pour le préserver. N'oublions pas que c'est un être humain que l'on juge et que nous devons lui apporter la sécurité garantie par la loi.
S'agissant du conflit d'intérêts, nous devons tous, législateurs comme procureurs, être vigilants. Le regard de nos concitoyens est acéré et il existe une attente. Si nous voulons ressouder le lien entre les citoyens et notre démocratie, nous devons éradiquer les situations qui sèment le trouble ou suscitent les regards suspicieux. Si je venais à observer des faits que les textes n'encadraient pas, j'en ferais part au ministère de la Justice mais aussi à l'Assemblée nationale.