La remontée n'est-elle pas plus efficace et rapide au ministère de l'Intérieur ? Il faut bien que l'information que recueillent les journalistes vienne de quelque part : les commissariats ne sont pas tous truffés de micros, tous les policiers ne fournissent pas des procès-verbaux, pas davantage les greffiers ou les procureurs – toutes choses par ailleurs illégales puisque les journalistes sont poursuivis pour recel d'informations dans le cadre d'une violation du secret de l'instruction.