Je souscris à vos propos sur la déontologie. Ces principes, qui furent dans un premier temps mal acceptés par les magistrats, accompagnent l'évolution des modalités d'exercice de la profession. Cette exigence concerne d'ailleurs tous les acteurs de notre société.
L'indépendance est trop souvent synonyme de repli et d'isolement. Comment ouvrir davantage la justice à la société, la rendre accessible et compréhensible sans contrevenir à ce principe constitutionnel ?
Les conseils de juridiction, dont les contours restent flous, devraient s'ouvrir davantage aux parlementaires investis sur ces questions. Nous avons malheureusement le sentiment d'avoir à pousser la porte, alors que cette gêne n'a pas lieu d'être.