Pour nous, Mediapart, représente l'avant-garde du journalisme d'investigation.
Aujourd'hui, il y a deux types d'information : l'information du buzz des chaînes d'information en continu et le travail réalisé par Le Monde ou Mediapart. L'excellente enquête du Monde sur les féminicides et qui vient de paraître, représente un travail de six mois réalisé par dix journalistes.
La PQR n'est pas comparable à la presse nationale. Elle est très concentrée et aux mains de quelques-uns seulement. Par exemple, le Crédit mutuel possède toute la presse de l'est de la France. Pensez-vous que les journaux détenus par ce groupe vont évoquer des affaires qui pourraient se dérouler au Crédit mutuel ?
Il y a deux semaines, dans Libération, est parue une tribune sur l'histoire de l'agroalimentaire. Il y a des pressions folles ! Dans un quotidien régional, l'autocensure est forte et le journaliste réfléchit à deux fois avant d'attaquer des gens proches de son patron. Or, en région, tout le monde se connaît.