Je vais m'attacher à dépassionner le débat.
À Mme Dalloz qui doute de la capacité du ministère à pratiquer tout de suite le prélèvement à la source, je répondrai que la décision de décaler l'opération d'un an n'est pas liée aux arguments qu'elle a avancés. Le but est plutôt de garantir une meilleure préparation des services techniques de Bercy, mais aussi de bien préparer le plan d'accompagnement que le ministre détaillera très prochainement. Il sera à la fois humain et technique et nous permettra d'aider chaque Français dans cette démarche, qu'il vive dans le monde rural ou dans une métropole.
Par ailleurs, les entreprises rencontrent des difficultés, puisque la DSN « phase 3 » est loin d'être en place partout. Or, c'est une condition importante à la réussite du dispositif ; il fallait donc leur accorder du temps.