. J'ai peur de vous décevoir. Il n'existe aucune spécificité à la préfecture de police. Les choses se passent comme l'a décrit le DGPN, qui est mon référent organique. Je rappelle que le code de procédure pénale permet une alerte de l'autorité en cas de trouble à l'ordre public, ce qui se passe d'une manière très classique. Lorsque les enquêtes atteignent la phase cruciale des interpellations ou des perquisitions délicates susceptibles de provoquer un trouble à l'ordre public, je suis alerté pour une raison purement pragmatique, qui est la nécessité de renforcer les effectifs locaux, notamment dans des zones sensibles. C'est essentiellement à ce sujet que se produisent des alertes. Le reste est à l'instar de ce qui se pratique à la direction générale de la police nationale. Je n'ai pas de connaissance exacte de la façon dont se passent les choses du niveau de la direction générale de la gendarmerie. Mais je ferai la même remarque que ces deux directeurs généraux : on en apprend tellement par la presse que les choses sont assez claires. Très franchement, le reste est du domaine des enquêteurs qui apportent le soin et la discrétion qui conviennent à leur travail. C'est leur devoir et c'est la règle.