. Oui. Conformément au principe de fongibilité et la modularité que j'évoquais tout à l'heure. Mon cœur de métier, c'est d'être capable d'affecter les moyens nécessaires au soutien de telle brigade pour tel dossier. Nous nous souvenons tous de l'épisode du Bataclan. Le vendredi soir, 850 enquêteurs de la direction étaient sur le terrain, certains au profil d'enquêteur criminel, d'autres au profil d'enquêteur financier, d'autres encore au profil d'enquêteur sur le banditisme. Chacun dans notre domaine de compétence, nous nous sommes partagés le travail. Il peut arriver que je mette les moyens de deux brigades en soutien d'une opération majeure nécessitant de multiples interpellations à réaliser en même temps. À partir du moment où ils sont habilités comme officiers de police judiciaire sur l'aire du ressort de la cour d'appel, il n'y a aucun problème. Les enquêteurs de police judiciaire sont habitués à cette mobilité intellectuelle.