Il n'est bien sûr plus nécessaire de construire des tribunaux en forme de temple grec et la justice doit être accessible pratiquement aux justiciables, handicapés compris. On a prétendu consulter les avocats sur l'avant-projet de bâtiment, mais le conseil d'administration de l'établissement public du palais de justice de Paris comptait vingt-quatre membres dont un seul avocat et nous n'avons pas été entendus. Mettre les magistrats d'un côté, dans leur tour, est une erreur profonde ; je crois qu'ils en sont conscients aussi – et l'État s'est endetté pour longtemps avec ce partenariat public-privé.