Le droit commun comporte aujourd'hui une déduction fiscale à hauteur de 100 % des dépenses engagées chaque année pour l'entretien des monuments historiques. Dans la mesure où 2018 sera une « année blanche » – quand bien même certains voudraient la nommer autrement –, je crains qu'elle ne se caractérise par une chute des investissements en faveur des monuments historiques : les propriétaires qui ne pourront pas bénéficier d'avantages fiscaux sur leurs travaux risquent en effet de les différer.
Pour éviter cela, nous proposons d'instaurer un droit à déduction à hauteur de 100 % des dépenses engagées en 2018, et à hauteur de 50 % en 2019. Ne faisons pas souffrir davantage le secteur du bâtiment, qui se remet à peine d'années difficiles.