Je m'intéresse en particulier aux mineurs non accompagnés ( MNA). Je suis d'ailleurs en contact avec les collèges accueillant des unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) et les associations. Certaines, comme le Lien yvelinois, m'ont alerté sur le refus, par la préfecture, de renouveler le titre de séjour de jeunes en centre de formation des apprentis (CFA) ayant pourtant décroché un stage en alternance. La « circulaire Darmanin » de septembre dernier incite fort heureusement à anticiper pour éviter les ruptures de parcours. La situation reste cependant compliquée dans mon département des Hauts-de-Seine, qui ne remplit pas correctement son rôle d'accueil des MNA. La mise en relation de la préfecture avec l'Aide sociale à l'enfance (ASE), alors qu'elle-même est débordée, ne suffit pas à assurer la fluidité des parcours.
Les opérateurs de compétence (OPCO) gèrent désormais les autorisations de travail des MNA, ce qui allonge encore les procédures. Je tenais à vous interpeller à ce propos.