Vous présentez la France comme l'un des pays du monde qui consacrent le plus de moyens à l'accueil des migrants. Je nuancerai tout de même vos propos, dans la mesure où rapporter ces moyens à notre population ou à notre produit intérieur brut (PIB) amène à les relativiser ou, du moins, à soumettre notre action à un questionnement indispensable au maintien d'un service public de qualité. Il conviendrait en outre d'étudier plus en profondeur les disparités entre pays de l'UE, dont nous pourrons sans doute tirer des leçons.
Que mettent en œuvre vos services pour lever les obstacles qui jonchent le parcours des migrants et leur assurer une meilleure protection, mais aussi faciliter la régularisation du séjour des étrangers autorisés à rester sur notre territoire ?