Monsieur Sébastien Nadot a évoqué la carte fournie aux demandeurs d'asile et la question du retrait en espèces. Vous n'avez selon moi pas évoqué la perspective technique d'une partie du retrait en espèces par cet outil, moyennant une adaptation du marché passé avec le prestataire. Pouvez-vous indiquer ce qu'il est possible de faire en réponse aux pratiques des usagers qui ont besoin d'espèces ?
J'ai beaucoup travaillé sur l'intégration professionnelle des demandeurs d'asile, notamment avec Jean-Noël Barrot, et l'accès à l'emploi des demandeurs d'asile. La loi de 2018 a modifié les règles d'autorisation de travail en réduisant à six mois après le dépôt conforme d'une demande d'asile la possibilité de travailler en France. Or je constate que ce critère est peu intégré par nos administrations. Avez-vous constaté des évolutions ou non à la suite de cette loi ?
Nous parlons souvent de parcours d'obstacle pour les personnes migrantes qui souffrent d'obstacles successifs en venant dans nos pays. Quel constat faites-vous de la manière dont se déroule l'accompagnement via l'OFII ? Quelles difficultés cernez-vous dans ces parcours ? Quelles actions vous efforcez-vous de mettre en place afin de résoudre cette difficulté ?