Je m'arrêterai sur les besoins essentiels du logement et de l'accès au soin. Seule la moitié des demandeurs d'asile est hébergée malgré des créations de places très importantes au cours des dernières années. Les personnes sans papier et déboutées de l'asile sont exclues de fait et non en raison du droit de l'accès à l'hébergement d'urgence. Des campements se constituent ; Ils sont évacués quotidiennement ou périodiquement dans des conditions extrêmement violentes, avec la destruction des maigres effets que les migrants ont réussi à conserver.
Les dernières réformes de la protection universelle et de l'aide médicale d'État ne vont pas dans le bon sens. Elles provoquent un retard dans l'accès aux soins. Les pathologies non soignées s'aggravent, ce qui génère aussi un risque de contamination. Du point de vue financier, cette situation ne permet pas de réaliser des économies, car les soins coûtent plus cher faute de prise en charge avant que la maladie ne s'aggrave. Cette réforme de la protection universelle est un affichage politique inefficace en termes de santé individuelle, publique, et des finances de l'État.